Emday-logoLes vidéos de l’Emailday sont maintenant disponibles et je vous invite à les découvrir car les interventions sont de grande qualité.

J’ai choisi de faire un focus sur la table ronde délivrabilité et les interventions d’Orange (Alain Doustalet – responsable de la cellule Abuse d’Orange) qui montrent bien les pratiques et spécificités françaises du filtrage mises en œuvre par le principal FAI français. 

Vous pouvez écouter l’ensemble de la vidéo (55 minutes) avec toutes les interventions qui sont excellentes, mais si vous n’avez que 3 minutes, voilà les points les plus intéressants qui ont été abordés par Orange (mes commentaires sont en italiques) :

  • 13ème minute : Les pratiques de filtrage d’Orange ont été présentées dans l’ordre à savoir  :
    • filtrage technique : nombre de NPAI…,
    • puis réputation des IP (avec Spamhaus et Cloudmark),
    • puis Vaderetro, moteur antispam français utilisant l’analyse du contenu, la propreté du message (entête et header) pour produire un score,
    • et enfin, les plaintes (nombre et taux) avec, à la clef, un passage en spam ou un rejet de l’email.
  • 16ème minute 10 secondes : En France, il est obligatoire de délivrer un email, on ne peut pas le supprimer, la loi l’interdit. Par exemple, il n’est pas possible de supprimer un phishing une fois qu’il est délivré dans la boite de réception de la plateforme Orange. A l’inverse les Webmails américains peuvent supprimer ce type d’email. La boite email est l’espace privé du client et elle est donc protégée.
  • 17ème minute : Orange ne fait pas le tri des emails à  la place de l’internaute, comme Google, car il n’est pas évident que l’internaute apprécie ce type de service qui peut générer des pertes de classement. D’autre part, le niveau de satisfaction des utilisateurs du webmail d’Orange est suffisant pour ne pas mettre en place ce type de filtrage. Toutefois, la position d’Orange peut changer, mais l’impact qui consiste à trier les emails à la place des internautes est à bien mesurer en France.

    Il est important de distinguer que les utilisateurs du Webmail d’Orange sont des clients d’Orange en tant que FAI alors que ceux de Google sont des utilisateurs d’une message gratuite

  • 51ème minute : Les pratiques d’envoi d’un même email en utilisant un nuage d’adresses IP sont bien détectées. Le bénéficiaire, donc la marque émettrice, est identifiée par Orange. L’ensemble des emails de la marque peut être bloqué, voire ceux émis avec les noms de domaine de la marque quelle que soit la communication.

    Dans ce contexte, les pratiques de l’email à la performance sont bien identifiées par Orange. Cette détection devrait inciter fortement les annonceurs à dédoublonner la base client avec les bases à la performance et à bien mesurer la pression commerciale en prospection. Orange cite le cas d’un crédit mutuel récemment confondu pour des envois abusifs.

Je vous recommande aussi d’écouter l’intervention d’Alain Doustalet sur « les nouvelles pratiques des FAI, le cas d’Orange » (12 min 26 sec).

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